Histoire du sel de Guérande

Un sel authentique et naturel.

Le sel guérandais plonge ses racines dans l'histoire.

On le récoltait sur la presqu'île dès l'Age de Fer. Les premières salines utilisant les capacités de stockage de la lagune remontent au IIIème siècle, peu après la conquête romaine.

Le poète Fortunat parlait alors dans sa « Vie de Saint Aubin, le blanc » des rochers « où les flots en se brisant déposent le sel ».

Mais le véritable visage des marais salants, ce sont les moines de l’abbaye de Landévennec qui fondèrent en 945 le prieuré de Batz qui le ciselèrent. En étudiant les marées, le vent, le soleil, les moines ont tracé le plan des salines, celui que l’on lit toujours aujourd’hui. Travail de titan, cette manufacture à ciel ouvert a assuré la prospérité de Guérande pour de nombreux siècles en ouvrant les premières routes commerçantes de l’Europe, Eldorado de la Bretagne.

La technique actuelle d'exploitation est antérieure au IXe siècle. Au moins cinq salines de l’époque carolingienne sont encore exploitées sur le marais. Cette tradition du métier de paludier et la préservation de ses gestes ont véritablement permis aux marais de Guérande de vivre jusqu'à aujourd'hui.

La fleur de sel
Elle est récoltée dans les marais salants de Guérande en fin d’après-midi par temps très sec. Sous l’effet conjugué du soleil et d’un vent sec venu de l’est, se forme à la surface des œillets une fine pellicule de cristaux.
Cette plaque d’un blanc immaculé puisqu’elle n’a pas touché l’argile est alors délicatement «cueillie» par les paludières et les paludiers à l’aide d’outil spécifique : la lousse à fleur. Les conditions météorologiques très spécifiques et la faible quantité produite en font un produit rare et recherché.

Galerie Marais salants de Guérande